De littérature, il en a été question hier matin et de façon passionnée puisque les élèves de Littérature et société recevaient Robert Blondel et Mérédith Le Dez des Escales de Binic. Tous deux grandes chevilles ouvrières de ce Festival de littératures vagabondes, ils ont échangé avec les élèves sur l'élaboration d'un festival reconnu et dont la notoriété est désormais assurée.
Les organisateurs ont mis en avant les règles qui conduisent leur travail d'élaboration du festival. Un travail de longue haleine qui requiert de l'énergie et une forte envie de faire partager des découvertes et des coups de coeur. Si le but du festival est de promouvoir la littérature, de représenter plusieurs genres, d'ouvrir les portes aux petites et grandes maisons dédition, d'accueillir des auteurs locaux mais aussi de renommée nationale voire internationale, une des grandes motivations qui stimulent les chevilles ouvrières de cette manifestation est de créer un espace de rencontres entre le public et les auteurs certes, mais aussi entre festivaliers eux-mêmes.
L'échange a également permis aux élèves d'entendre une femme passionnée de longue date par la littérature. Le parcours de Mérédith Le Dez parle de lui -même : enseignante de lettres, éditrice, poète et écrivain elle communique sa passion des mots et de la langue française qu'elle façonne remarquablement notamment à travers son roman Baltique et son recueil de poèmes Quatre chevaux de hasard.
Cette rencontre fut riche et généreuse. La belle écoute des élèves était là pour en témoigner.